Le vieux prunier du jardin, plus que centenaire, perd une à une toutes
ses branches.
Indifférent à son pied éclaté que le lierre envahit, il
dresse fièrement son dernier greffon chargé de fleurs et de fins
bourgeons qui annoncent les premières feuilles.
Ici aucun
arrière-plan, seul un ciel d'avril où de légers nuages se confondent
avec les fleurs et un vieux tronc chargé d'histoires.
Jean Giono disait
de Panturle qu'il était un arbre. Le vieux prunier chenu semble avoir
histoire humaine.
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