Nant, la Place du Claux

Nant, Place du Claux, place de la mairie et des longues halles couvertes de lauzes, halles aux pierres sombres et aux couleurs changeantes.
Le privilège du dessin est aussi dans la liberté qu'il donne de faire abstraction et de choisir. Ici ni parasols, ni nichaises, ni tables ni paraboles, seule la pierre qui prend le soleil après la pluie.

Aquarelle, 40x30 cm

Le portail de l'église Sainte-Marie des Cuns

L'église Sainte-Marie construite au XIIème siècle a été modifiée et renforcée un siècle plus tard.
Son entrée surmontée d'une tour lui donne un aspect composite que soulignent les pierres sombres qui contrastent avec les couleurs chaudes des tufs de la première construction.

Ce petit format fait pendant à l'aquarelle précédente de l'église Sainte-Marie des Cuns.

L'église Sainte-Marie des Cuns

A la sortie de Nant, en direction de Millau par la vallée de la Dourbie, on rencontre très vite la petite église Sainte-Marie des Cuns. Elle aussi, comme beaucoup d'autres, s'élève aujourd'hui sur un périmètre réduit. Les parvis disparaissent, les maisons se rapprochent et il est parfois bien difficile de trouver le recul nécessaire pour les saisir dans leur cadre.
les toits de lauzes calcaires et le tuf des pierres l'enracinent dans son terroir aveyronnais et captent ici le soleil d'un après-midi de printemps.

Nant, la chapelle des Pénitents.

Cette chapelle, qui date du début du XVIIème, se dresse face au jardin public non loin du pont de la Prade qui franchit la Dourbie. Cernée aujourd'hui par des maisons d'habitation elle continue à se dresser, lumineuse, au bord  de l'ancienne Royale qui par Saint-Jean du Bruel descend vers Ganges et la Méditerranée.

Aquarelles de confinement

Promenades autour de chez moi, aquarelles du temps de confinement de ce printemps 2020 au Viala, commune de Saint-Jean du Bruel.

Dans les rues de Saint-Jean du Bruel

Des porches, des fontaines, un ancien four, la rue étroite qui borde le viel hôtel Saint-Jeantais a connu plusieurs noms.
Elle offre au regard des perspectives fuyantes et des jeux d'ombres et de lumière adoucis par les couleurs délavées des portes et des fenêtres, le vert pâle et le bleu traditionnel.

Rue de la Coutellerie

Dans les ruelles du Viala (suite 4), la rue principale

Dans la rue principale du Viala, une petite maison borde le mur de clôture du parc du château. Rénovée, remaniée, ses murs racontent encore son histoire. Fenêtres et extension ajoutées, ouvertures murées, et porte basse condamnée portent trace des anciennes destinations. Côté jardin, elle était écurie du parc, côté hameau elle abritait le four banal qui a donné du pain à peu près jusqu'à la dernière guerre.
Le passé des vielles maisons se lit sur les façades et les couleurs changeantes de leurs pierres.

Le point de vue du Malpas

En arrivant à Saint-Jean du Bruel par la route de Nant, à la sortie d'une chicane qui a peut-être valu à l'endroit son nom de Malpas, le village apparaît, sur la rive hauche dela Dourbie en contrebas.
Les murailles surélevées d'un jardin rappellent qu'ici se tenait au Moyen-Age les premiers marchés publics.
En bas coule la Dourbie, si rrégulière, parfois paresseuse, d'autrefois emportée.
Un alignement de toits et de façades paisibles au-dessus d'une végétation dense agitée par le vent comme une houle.

Aquarelle, 30 x 45 cm

Le Château du Viala côté cour

Printemps 2020, fin d'après-midi sur le château du Viala, côté cour.

Il y a tout juste une génération les enfants des hameaux voisins venaient suivre leur catéchisme dans la chapelle à peine visible derrière le cerisier. Elle projette son ombre fraîche sur la cour intérieure où l'on aperçoit la porte d'une ancienne cuisine.
Encore quelques jours et le feuillage plus dense fermera la vue au visiteur qui se présenterait à l'entrée de la cour où le portail a depuis longtemps disparu.

Cette vue masquée de la chapelle fait pendant une autre, en date du 19 avril, le cerisier en fleurs au pied de la chapelle.

Dans les ruelles du Viala (suite 3) : une vallée sous un porche

On sort des ruelles en passant sous un dernier porche.
De là, c'est toute la vallée qui s'offre à la vue, presque aussi belle que  du balcon du château  orienté pour recevoir le soleil toute la journée et regarder au loin vers les sources ancestrales d'Algues.
Le regard passe par-dessus le parc fleuri, par-dessus la vallée, Capluc, le Bruel, Saint-Jean jusqu'aux ruines du château d'Algues au loin, au-dessus de Fougayrolles.
Composée en veduta, la vue plongeante, en contrejour, invite le regard à scruter le lointain.